Portrait de marcheur – Florent

Du GR34 aux chemins de rando dans les Pyrénées

Plus qu’une étape, un déclic pour Florent et sa famille

Médecin anesthésiste, Florent pratique avec modération l’activité physique et aime par-dessus tout le grand air et les paysages naturels de Bretagne où il vit depuis cinq ansavec sa femme et deux de leurs cinq enfantsPortrait d’un breton de cœur et d’adoption.

« Je préfère le sport de loisirs à la compétition », reconnaitFlorent, médecin anesthésiste dans les Côtes d’Armor, qui n’a pas hésité une seule minute à enfiler ses chaussures de randonnée et à s’élancer sur le GR34 en compagnie de sa femme et de leurs enfants, Marius et Arnaud. « Nous avons marché une vingtaine de kilomètres avec Gwen, entre Erdeven et Plouhinec. Ce fut un moment très agréable, même pour nos deux jeunes de 14 et 20 ans, qui à aucun moment ne se sont plaints » ! Une parenthèse appréciée de toute la famille, qui découvrait pour la première fois cet endroit de la côte morbihannaise. « Nous avons une résidence secondaire en Presqu’île de Rhuys et lorsque nous y sommes, nous n’en sortons que très rarement ». Une échappée qui restera dans les annales de La marche des femmes invisibles. « A mi-chemin, nous nous sommes aperçus que nous avions oublié les clés dans la voiture stationnée au départ de la marche. Nous avons décidé de poursuivre et à notre arrivée, j’ai fait un aller-retour en stop », rapporte Florent avec un léger rire dans la voix.

Breton de cœur et d’adoption

Florent est un adepte des espaces naturels qu’il explore dès que son emploi du temps de médecin le lui permet. « J’adore être sur l’eau et j’ai fait l’acquisition d’un petit voilier que je sors dès l’arrivée des beaux jours ». Originaire du sud-est de la France, Florent est breton de cœur et d’adoption. Après avoir exercé plusieurs années à Besançon, il a fait le choix avec sa femme de mettre le cap vers la Bretagne. « Nous venions régulièrement dans la région pour les vacances et il y a cinq ans, nous avons décidé de nous y installer définitivement avec nos deux garçons ; nos trois autres enfants étant déjà étudiants sur Paris, Besançon et Rennes ». Un choix qu’il ne regrette pas et dont il mesure la chance. « Depuis peu, je navigue à la voile avec le Yacht club de Saint-Quai-Portrieux et je trouve la côte nord bretonne particulièrement belle et variée ». 

Plus qu’une étape, un déclic

Florent se définit comme un « marcheur du dimanche » qui aime le grand air et les histoires d’hommes et de femmes engagés. « A l’occasion d’une randonnée le long des falaises de Plouha en baie de Saint-Brieuc, j’ai découvert l’histoire du réseau de résistance « Shelburn » chargé de récupérer les aviateurs alliés. Parmi eux, des hommes majoritairement, mais aussi des femmes ». Un joli clin d’œil à La marche des femmes invisibles ouvert à celles et à ceux qui partagent une cause commune. « A aucun moment, je n’ai pensé que La marche des femmes invisible était réservée aux femmes. C’est tout naturellement que je soutiens Gwen, une amie et consœur que je connais de longue date ». Les deux médecins se sont connus pendant leurs années d’étude : « nous avons fait notre internat ensemble en Guyane. Une expérience unique dans ce territoire immense qui remet l’humain à sa place. Je garde en mémoire la descente du fleuve Maroni en pirogue », se souvient Florent.

Florent espère faire une nouvelle étape du GR34, sur la côte nord cette fois. « Maintenant que nous savons que nous sommes capables de marcher vingt kilomètres sans difficulté, je suis partant pour une nouvelle excursion ». Un vrai déclic pour la famille qui programme de partir l’été prochain dans les Pyrénées, équipée de sacs à dos et de chaussures de rando !     

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